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Houx ou Gui ?

Dernière mise à jour : 26 janv. 2021

Ces deux plantes sauvages sont des symboles des fêtes de fin d'année mais que représentent-elles ?


L'une avec ces boules rouges nous rappelle Noël, l'autre avec ses baies translucides nous invite à s'embrasser…

Le Houx


Chez les romains, le houx était porté en couronne par les jeunes mariés en guise de bon présage et de félicitations. Au mois de Décembre, au moment de la célébration du Solstice d’Hiver, il était de bon ton d’envoyer des présents garnis de houx à ses proches en signe de bienveillance. D’ailleurs, les croyances romaines et grecques fonctionnant en miroir, chez ces derniers, le houx était signe de prévoyance.


Mais c’est dans la tradition celtique que le houx a eu le plus d’impact et façonné le symbole que nous connaissons aujourd’hui. Ses feuilles épineuses faisaient du houx le protecteur par excellence. Cette plante, qui symbolise la persistance de la nature durant le froid glacial, était un signe de bienvenue pour les bons esprits de la forêt ou les voyageurs perdus dans le froid. Mais ses vertus ne s’arrêtent pas là ! Le houx protégeait des mauvais esprits, des sorcières, et des foudres divines. Il ornait souvent les bâtons des druides, et était offert aux hommes et aux femmes des villages afin de leur porter bonheur.


La symbolique du houx est tellement forte que de l’autre côté de l’Atlantique, les amérindiens eux aussi le voyaient comme un symbole de bonne chance et le brodaient sur leurs vêtements, mais l’utilisaient aussi comme monnaie d’échange avec les peuplades qui n’avaient pas cette plante.


D’ailleurs, en anglais, le houx se dit holly, qui sonne comme holy, qui signifie sacré.


Le houx de Noël est aussi cher aux chrétiens pour sa symbolique, mais également parce qu’il est à l’honneur dans une légende impliquant la Sainte Famille fuyant en Égypte. On raconte que, lorsque Joseph, Marie et l’enfant Jésus étaient poursuivis par l’armée d’Hérode, la famille se cacha derrière un houx. À l’approche d’un soldat, l’arbuste étendit ses branches pour les cacher. Une fois sortis de leur cachette, Marie aurait alors béni le houx pour qu’il reste vert pendant toute l’année.



Le Gui


Chez les celtes et les gaulois, c’était une plante magique, elle servait à guérir le corps, purifier l’esprit, chassait les mauvais esprits, assurait la fécondité des troupeaux, mais aussi, permettait d’invoquer les fantômes et de converser avec eux !

Le gui sacré était celui qui poussait sur le chêne, symbole de vie et de soleil chez les druides, et était cueilli avec une serpe d’or avant d’être récupéré sans toucher terre sur un drap blanc.


La tradition du baiser sous le gui est quant à elle plus ancienne et faisait partie du rituel du mariage lors des fêtes grecques des Saturnales liées au solstice d’hiver.


On retrouve ce rituel en Angleterre au XVIIIème siècle. D’après la légende populaire, si une jeune femme célibataire acceptait un baiser alors qu’elle se trouvait sous la « kissing ball » (une boule de gui décorée et accrochée aux portes) elle était alors promise à un mariage dans l’année.


Aujourd’hui, la symbolique est restée : s’embrasser sous le gui à la nouvelle année augure une longue et heureuse vie de couple pour deux amoureux. De même, l’échange d’une bise entre amis lors de la nuit de la Saint-Sylvestre est un rituel imparable qui favoriserait la réalisation des vœux de chacun.

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